
Ramenés au centre de la chapelle, sur les anciennes grilles du chauffage central, dans l’allée centrale, nous sommes en mesure de regarder plus précisément les vitraux de la deuxième travée. Ils nous font contempler les effets de la miséricorde de Jésus: sa puissance. Il a réussi à nous retrouver et nous ramener à lui. Il y a de quoi être surpris…
Nous pouvons remarquer, comme dans la première travée, que la couleur dominante est la même pour les vitraux en vis-à-vis: leurs couleurs partagées signalent leur lien, ils sont à lire ensemble. Nous sommes passés d’une dominante bleu-vert à une dominante plus éclatante, rouge et or. La stature de Jésus est plus éclatante, solennelle et majestueuse. Son auréole est plus large et lumineuse. Son identité profonde semble rayonner davantage. Les deux scènes, tempête apaisée et pêche miraculeuse, se déroulent au début des évangiles. Les disciples découvrent la puissance de Jésus. Pierre est saisi des tu peur et de frayeur : il perçoit la distance entre ce qu’il est et ce qu’est Jésus. Les disciples s’interrogent sur l’identité profonde de Jésus. Jésus les invite à le suivre. En le suivant, Pierre va apprendre à mieux connaitre Jésus. Non plus seulement de l’extérieur mais de l’intérieur. Leur foi va s’approfondir.
C’est la suite de l’expérience de la miséricorde du Seigneur qui est exprimée par une hymne que les chrétiens aiment à chanter: «Mais qui es- tu Jésus pour nous aimer ainsi ?» Et nous, comment pouvons- nous mieux connaître Jésus ?
Eloigne- toi de moi car je suis un homme pécheur !
Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ?
Mais qui es- tu Jésus pour nous aimer ainsi ?

La tempête apaisée
(Mc 4, 36-41 ; Lc 8, 22-25)

La pêche miraculeuse
(Lc 5, 4-10)